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Medicinal plants of Cree communities (Québec, Canada): antioxidant activity of plants used to treat type 2 diabetes symptoms

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Traditional medicines (TM) used to treat symptoms of diabetes by two Cree communities were assessed for their free radical scavenging activity using the stable 1,1-diphenyl-2-picrylhydrazyl radical, and their ability to protect human low-density lipoprotein from Cu2+-mediated oxidation by measuring lag time before the appearance of conjugated dienes and formation of thiobarbituric acid-reactive substances. Water-soluble phenolic content was also measured. A total of 20 medicinal plants from Whapmagoostui and 16 from Mistissini were compared with 16 extracts of plants that were not used medicinally. Medicinal plant extracts, particularly those from Larix laricina, displayed high antioxidant activity, comparable with ascorbic acid, Trolox, and the known antioxidant flavonoids quercetin, epicatechin, catechin. Extracts of Pinaceae and Ericaceae contained the highest levels of phenolics. Factors such as season and area of plant collection, as well as the plant part from which the extract was derived, affected antioxidant activity. Positive correlations were found between the established traditional knowledge of Cree Elders and Healers and the antioxidant activity for medicinal plants used in Mistissini (r= 0.3134; p= 0.058) and in Whapmagoostui (r= 0.5165; p= 0.001). Significant correlations between phenolic content were also seen with the existing ethnobotanical data (r= 0.5015; p= 0.003) and bioassays (r= 0.4178; p= 0.003). These results indicate that a clear majority of plants used by the Cree are excellent sources of antioxidants.

La médicine traditionnelle utilisée par deux communautés cries du Québec pour traiter un ensemble de symptômes liés au diabète a été évaluée pour ses propriétés antioxydantes. Trois bio-essais ont été utilisés à cet effet, soit en recourant au radical 1,1-diphényl-2-picrylhydrazyl (DPPH), soit en mesurant le temps avant que n’apparaissent les diènes conjuguées (CD) ou les substances réactives à l’acide thiobarbiturique (TBARS) alors que les lipoprotéines humaines de faible densité sont soumises à l’oxydation au Cu2+. De plus, le contenu total en phénols hydrosolubles a été mesuré. Un groupe de 20 plantes médicinales de Whapmagoostui et de 16 autres provenant de Mistissini a été comparées à 16 extraits issus de plantes qui ne sont pas utilisées par les Cris de façon médicinale. Les plantes médicinales, et particulièrement le Larix laricina, ont montré une forte activité antioxydante comparable à celle des contrôles positifs (acide ascorbique, Trolox et certains flavonoïdes antioxydants tels que quercétine, épicatéchine et catéchine). Les Pinaceae et Ericaceae contiennent les taux de phénols les plus élevés. Plusieurs facteurs jouent sur l’activité antioxydante des plantes. Parmi ceux-ci, on peut énumérer la saison et le site de récolte ainsi que la partie ou organe utilisé. Des corrélations positives entre le savoir traditionnel des Aînés et guérisseurs cris, d’une part, et l’activité antioxydante des plantes médicinales utilisées à Mistissini (r= 0,3134; p= 0,058) et à Whapmagoostui (r= 0,5165; p= 0,001), d’autre part, ont été observées. Également, des corrélations significatives ont pu être observées entre le contenu en phénols et les données ethnobotaniques (r= 0,5015; p= 0,003), ainsi que les bio-essais (r= 0,4178; p= 0,003). Ces résultats indiquent clairement que la majorité des plantes sélectionnées par les Cris forment une excellente source d’antioxydants.

Document Type: Research Article

Publication date: 01 November 2007

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