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Increase in depression symptoms with weight loss: association with glucose homeostasis and thyroid function

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The purpose of this study was to assess the potential impact of weight loss up to a state of plateau on symptoms of depression. Eleven obese men (mean body mass index (BMI) = 33.4 kg·m-2, mean age = 38 y) participated in this repeated-measures, within-subjects, clinical intervention. They were subjected to a weight-loss program that consisted of a supervised diet and exercise clinical intervention. The phases investigated were (i) baseline; (ii) after 5 ± 1 kg loss of body mass (phase 1); (iii) after 10 ± 1 kg weight loss (phase 2); and (iv) at resistance to further weight loss (plateau). At each phase of the weight-reducing program, glucose homeostasis markers were determined using an oral glucose tolerance test (OGTT). Serum thyroid-stimulating hormone (TSH), total triiodothyronine (T3), and free thyroxine (fT4) concentrations were also measured and the Beck Depression Inventory (BDI) was administered. The weight loss plateau occurred after 7.4 ± 1.9 months of intervention and corresponded to a loss of 11.2% of initial body weight (93.9% of which was from fat stores). This amount of weight loss induced a significant decrease in resting metabolic rate (RMR) (p < 0.05) and a significant increase in desire to eat (p < 0.05) and in depression symptoms (p < 0.01) compared with baseline. Intriguingly, the glucose area below fasting values (G ABF) at plateau was significantly higher as compared with other phases of the program (p < 0.01). We found a strong negative correlation (r = -0.77, p < 0.01) between the change in glucose concentrations at 180 min of the OGTT and the change in BDI scores between plateau and baseline values. Similarly, highly significant relationships were found between the change in T3 or fT4 concentrations and the change in BDI scores (r = -0.71 and r = -0.68, respectively; p < 0.01). Weight loss until plateauing is associated with a trend toward hypoglycemia at the end of the oral glucose challenge and with a decrease in T3 and fT4 levels. These physiological changes are shown to be highly linked with the increase in depression symptoms observed at plateau. Taken together, these data emphasize the relevance of caution and reasonable objectives when prescribing a weight reduction program to obese individuals.

Le but de l’étude est d’analyser l’impact potentiel de la perte de poids jusqu’à une phase dite plateau sur les symptômes dépressifs. On effectue des mesures répétées auprès de sujets inscrits dans un programme d’intervention clinique. Onze hommes obèses âgés en moyenne de 38 ans dont l’IMC moyen est de 33,4 kg·m-2 participent à un programme de perte de poids comprenant un régime alimentaire sous contrôle et un programme d’intervention clinique en activité physique. On s’intéresse aux phases suivantes : (i) au début ; (ii) après 5 ± 1 kg de perte de masse corporelle (phase 1) ; (iii) après 10 ± 1 kg perte de masse corporelle (phase 2) ; et (iv) au point de résistance à la perte de poids (plateau). À chaque phase du programme de perte de poids, on évalue l’homéostasie du glucose au moyen du test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (OGTT). On évalue en outre les concentrations de thyréostimuline (TSH), de triiodothyronine totale (T3), de thyroxine libre (fT4) et on administre le questionnaire de dépression de Beck (BDI). Le plateau de perte de poids arrive après 7,4 ± 1,9 mois, soit après une perte de 11,2 % de la masse corporelle initiale; 93,9 % de cette perte provient des réserves de graisse. À ce plateau, la perte de poids suscite une diminution significative du métabolisme de repos (RMR) (p < 0,05) et une augmentation significative du désir de manger (p < 0,05) et des symptômes de dépression (p < 0,01) comparativement aux valeurs du début. Curieusement, la surface délimitée par les valeurs de la concentration du glucose au-dessous des valeurs associées au jeûne (G ABF) est significativement plus importante qu’au cours des autres phases du programme (p < 0,01). On observe une forte corrélation négative (r = - 0,77, p < 0,01) entre la variation de la concentration de glucose 180 minutes après le début du OGTT et la variation des résultats du questionnaire depuis le début jusqu’au plateau. De plus, on observe une corrélation grandement significative entre les variations de T3 ou de fT4 et les variations des résultats au BDI (r = - 0,71 et r = - 0,68, respectivement, p < 0,01). La perte de poids jusqu'à l’obtention d’un plateau est associée à une tendance à l’hypoglycémie à la fin de l’épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale et à des diminutions des concentrations de T3 et de fT4. Ces variations physiologiques semblent grandement associées à l’augmentation des symptômes de dépression. Globalement, ces observations soulignent l’importance de la prudence et de la fixation d’objectifs raisonnables quand il s’agit de prescrire un programme de perte de poids à des obèses.

Document Type: Research Article

Publication date: 01 January 2008

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