Separating genetic and environmental influences on temporal spawning distributions of largemouth bass (Micropterus salmoides)

Environmental and genetic factors influence fish spawning periodicity (i.e., the distribution of spawning events during the breeding season), but their relative contributions have rarely been evaluated. We evaluated the relative contribution of genetic and environmental effects on spawning periodicity by rearing Florida largemouth bass (FLMB, Micropterus salmoides floridanus) from Lake Okeechobee and intergrade largemouth bass (ILMB, Micropterus salmoides salmoides × M. s. floridanus) from Lake Seminole in a similar environment. Fish from each genetic source population were translocated to experimental ponds at an intermediate latitude in Gainesville, Florida, in September 2003. We used estimated ages of offspring as an index of spawning events to compare spawning distributions between brood sources in ponds and related those results to spawning distributions at source populations for 2004. FLMB began spawning earlier than ILMB in all ponds, and FLMB had a longer spawning season than ILMB. Similarly, FLMB at Lake Okeechobee began spawning earlier and had a longer spawning season than ILMB at Lake Seminole. Environmental factors (e.g., temperature effects) influenced spawning periodicity for both FLMB and ILMB, but spawning periodicity was also influenced by genetic composition in ponds because translocated fish reflected characteristics of their source populations. Thus, both environmental factors and genetic composition influenced spawning periodicity.

Les facteurs environnementaux et génétiques influencent la périodicité de fraye (c'est-à-dire la répartition des événements de fraye au cours de la saison de reproduction), mais leurs contributions relatives ont rarement été évaluées. Nous avons déterminé les contributions relatives des effets génétiques et environnementaux sur la périodicité de fraye en élevant des achigans à grande bouche de Floride (FLMB, Micropterus salmoides floridanus) du lac Okeechobee et des formes variantes de l'achigan à grande bouche (ILMB, Micropterus salmoides salmoides × M. s. floridanus) provenant d'un environnement similaire au lac Seminole. Nous avons transféré des poissons de chaque population-source génétique dans des étangs expérimentaux à une latitude intermédiaire à Gainesville, Floride, en septembre 2003. Nous avons utilisé les âges estimés des rejetons comme indice des événements de fraye afin de comparer la répartition de la fraye chez les reproducteurs des deux origines dans les étangs et de relier ces résultats aux répartitions de la fraye dans les populations sources en 2004. Les achigans à grande bouche de Floride commencent à frayer plus tôt que les ILMB dans tous les étangs et les FLMB ont une saison de reproduction plus longue que celle des ILMB. De même, les FLMB au lac Okeechobee commencent à frayer plus tôt et ont une saison de fraye plus longue que les ILMB au lac Seminole. Les facteurs environnementaux (par ex., les effets thermiques) influencent la périodicité de la fraye chez les FLMB et les ILMB, mais la périodicité de la fraye est aussi affectée par la composition génétique dans les étangs parce que les poissons transférés reflètent les caractéristiques de leur population source. Ainsi, tant les facteurs environnementaux que la composition génétique affectent la périodicité de la fraye.[Traduit par la Rédaction]