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Partial seasonal migration in high-arctic Svalbard reindeer (Rangifer tarandus platyrhynchus)

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We examined seasonal range use and calving success in wild Svalbard reindeer (Rangifer tarandus platyrhynchus Vrolik, 1829) on two contrasting ranges separated by risky barriers (open sea, thin sea ice, and glaciers). One (“poor”) range had a depleted lichen resource and negative reindeer population trend, whereas the neighbouring (“rich”) range was recently occupied with initially high lichen abundance and positive population trend. Winter foraging conditions limit survival and reproduction in this predator-free system and lichens are the preferred winter food by reindeer. Accordingly, marked female reindeer that switched between the ranges (“migrants”) spent most winters on the lichen-rich range, yet most summers on the poor range (possibly owing to fidelity to calving area). While facing high mortality risk along the migration route, migrants spending the winter on the rich range and subsequent summer on the poor range had improved calving success compared with residents on the poor range. The partial seasonal migration pattern diminished as lichens were reduced and reindeer carrying capacity reached on the rich range. Besides this apparent density-dependence in migratory behaviour, spatial strategy seems shaped by past experience and trade-offs between current survival (safe habitat) and future reproduction (food-rich habitat).

Nous examinons l’utilisation saisonnière des pâturages et le succès de la mise bas chez des rennes de Svalbard (Rangifer tarandus platyrhynchus Vrolik, 1829) sauvages dans deux zones de pâturage bien distinctes séparées par des barrières présentant des risques (surface de mer, glace de mer mince, glaciers). Un des pâturages (le « pauvre ») présente une ressource épuisée de lichens et une population de rennes en déclin, alors que le pâturage voisin (le « riche »), récemment occupé, présentait au départ une forte abondance de lichens et une population de rennes en croissance. Les conditions d’alimentation en hiver limitent la survie et la reproduction dans ce système sans prédateurs et les lichens constituent la nourriture préférée des rennes en hiver. Ainsi, les femelles marquées qui changent de pâturage (« migratrices ») passent la plupart des hivers dans le pâturage riche en lichens, mais quand même la plupart des étés dans le pâturage appauvri (peut-être à cause d’une fidélité au site de mise bas). Bien qu’elles fassent face à de forts risques de mortalité le long de la route de migration, les migratrices qui passent l’hiver sur le pâturage riche et l’été suivant sur le pâturage appauvri ont un succès de mise bas amélioré par comparaison aux résidantes sur le pâturage appauvri. Le patron de migration saisonnière partielle s’est estompé à mesure que les lichens ont été réduits et le stock limite de rennes a diminué sur le pâturage riche. En plus de cette densité dépendance apparente dans le comportement migrateur, la stratégie spatiale semble déterminée par les expériences passées et les compromis entre la survie actuelle (habitat sécuritaire) et la reproduction future (habitat riche en nourriture).

Document Type: Research Article

Publication date: 01 December 2010

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