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Does low fecundity reflect kin recognition and inbreeding avoidance in the mandarin vole (Microtus mandarinus)?

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The effects of kin recognition on estrus and breeding in mandarin voles (Microtus mandarinus) were investigated in the laboratory using a cross-fostering method. Nonsiblings reared apart produced significantly more litters than siblings or nonsiblings reared together. These results may support the hypothesis that familiarity through association before weaning plays an important role in kin recognition. On the other hand, nonsiblings reared apart produced significantly more litters than siblings reared apart. Furthermore, there was no significant difference in number of litters between siblings reared apart and siblings reared together. These observations show that phenotype-matching mechanisms of kin recognition may operate in conjunction with familiarity in kin recognition in this species. Through observing the vaginal cytology of female mandarin voles paired with different males in different rearing conditions, it was found that females paired with familiar males (through association before weaning) produced significantly fewer estrous smears than females paired with unfamiliar males (reared by different parents before weaning), regardless of genetic relatedness. Thus, using vaginal cytology as an indicator of estrus, it was found that familiarity through association before weaning may retard the first estrus of female mandarin voles.

Nous avons étudié les effets que peut avoir le fait de reconnaître les individus apparentés sur l'oestrus et la reproduction chez le campagnol mandarin (Microtus mandarinus) en laboratoire au moyen d'une méthode d'adoption croisée. Les campagnols de familles différentes élevés séparément produisent significativement plus de portées que les animaux de même famille élevés ou non ensemble. Ces résultats corroborent l'hypothèse selon laquelle la familiarité due aux associations avant le sevrage influence fortement la reconnaissance des individus apparentés. D'autre part, les individus de familles différentes élevés séparément produisent significativement plus de portées que les individus de même famille élevés séparément. En outre, il n'y a pas de différence significative entre les campagnols de même famille élevés séparément ou ensemble. Ces observations démontrent que les mécanismes de comparaison des phénotypes impliqués dans la reconnaissance des individus apparentés peuvent se conjuguer à la familiarité pour faciliter la reconnaissance des animaux apparentés chez les campagnols de cette espèce. L'examen de la cytologie vaginale des femelles de cette espèce accouplées à des mâles différents dans diverses conditions d'élevage a permis de constater que les femelles accouplées à des mâles familiers (associées avant le sevrage) produisent significativement moins de décharges oestrales que les femelles accouplées à des mâles inconnus (élevés par des parents différents avant le sevrage), quel que soit le lien de parenté. Donc, la cytologie vaginale utilisée comme indicateur de l'oestrus démontre que la familiarité acquise par association avant le sevrage peut retarder ou inhiber le premier oestrus chez les femelles du campagnol mandarin.[Traduit par la Rédaction]

Document Type: Research Article

Publication date: 01 December 2002

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