Will the proposed forest policy and regulatory reforms boost the NTFP sector in Cameroon?

The national policy framework for forest and forest resources management in Cameroon has often been blamed for hindering the development of the non-timber forest products (NTFP) sector. Various actors, both international and national, have gathered to propose major changes to the forestry law in order to support NTFP development. This paper addresses the following questions: (1) What are the provisions of the current forestry policy for NTFPs? (2) What are the major changes proposed for NTFPs and the reality on the ground? (3) How do forest users view the legal forestry framework? (4) Aren't there better ways to improve NTFP management in Cameroon? Informal and formal interviews held with producers, traders, forest administrative agents and civil society actors show that the government tends to address the local communities' participation concerns through decentralisation in the forestry sector but without guaranteeing an efficient implementation. This situation appears to be a structural factor affecting other sectors of activity in the country, and resulting in little hope that the long awaited reforms in the forestry sector will have a determining impact, unless critical actions are taken against corruption and nepotism. The development of a well-structured civil society and the recourse to new technologies appear to be the best way to improve NTFP governance and efficiency in Cameroon.





Spanish
La ley forestal y sus decretos de aplicación se consideran regularmente como un freno al desarrollo del sector de los productos forestales no madereros (PFNM) en Camerún. Distintos protagonistas, internacionales y nacionales, se reunieron para proponer cambios mayores a la ley forestal con el fin de facilitar el desarrollo de los PFNM en el país. El presente artículo intenta dar respuestas a las siguientes cuestiones: (1) ¿Qué es lo que establece la ley actual en cuanto a los PFNM? (2) ¿Cuáles son los cambios principales propuestos y cuál es la realidad in situ? (3) ¿Cómo perciben los usuarios la ley forestal actual? (4) ¿Existen procedimientos más eficaces para mejorar la gestión de los PFNM en Camerún? Las entrevistas con productores, comerciantes, agentes del Ministerio de Bosques y Fauna y los actores de la sociedad civil demuestran que el Gobierno sólo prevé la participación de las poblaciones locales a través de la descentralización administrativa del sector forestal, pero sin garantizar una implementación suficiente. Tal situación es un factor estructural que se encuentra en otros sectores de actividad del país. Ya se puede predecir que la reforma propuesta a la ley forestal no tendrá ningún impacto significativo, a menos que se adopten medidas radicales para luchar contra la corrupción y el nepotismo. El desarrollo de una sociedad civil bien estructurada y el fomento de nuevas tecnologías aparecen como la solución más adecuada para mejorar la gobernanza y la eficiencia del sector de los PFNM en Camerún.

French
La loi forestière et ses décrets d'application sont régulièrement considérés comme un frein au développement du secteur des produits forestiers non-ligneux (PFNL) au Cameroun. Divers acteurs, internationaux et nationaux se sont réunis pour proposer des changements majeurs de la loi forestière afin de faciliter le développement des PFNL. Le présent article tente d'apporter des réponses aux questions suivantes: (1) Quelle sont les dispositions actuelles de la loi en matière de PFNL? (2) Quels sont les changements majeurs proposés et quelle est la réalité sur le terrain? (3) Comment les utilisateurs perçoivent-ils la loi forestière actuelle? (4) N'existerait-il pas des moyens plus efficaces pour améliorer la gestion des PFNL au Cameroun? Des interviews avec les producteurs, les commerçants, les agents du Ministère des Forêts et de la Faune et les acteurs de la société civile démontrent que le gouvernement n'envisage la participation des populations locales à la gestion forestière qu'au travers de la décentralisation administrative du secteur forestier, mais sans toutefois en garantir une implémentation efficace. Cette situation est un facteur structurel que l'on retrouve dans les autres secteurs d'activité du pays. Il laisse présager que la réforme proposée de la loi forestière n'aura aucun impact déterminant, à moins que des mesures radicales soient prises pour lutter contre la corruption et le népotisme. Le développement d'une société civile bien structurée et le recours aux nouvelles technologies apparaissent comme le meilleur moyen d'améliorer la gouvernance et l'efficience du secteur des PFNL au Cameroun.