Crossing boundaries—ethnicizing employment—gendering labor: gender, ethnicity and social networks in return migration

The article aims to untangle the multiple dynamics that occur in the processes of ‘adjustment' during ‘return migration' in relation to gender, ethnicity, space, place and employment. Certain aspects of the return migratory project provide a portrait of everyday life experiences in spaces of employment while uncovering and accentuating spatial processes that are simultaneously gendered and ethnicized. Through an empirical insight into the ethnocultural, gender and social dynamics of the country of return the article examines the trajectory of second-generation Greek-American return migrants. The research utilized qualitative methods as a methodological means to highlight the issues under study. In particular, the in-depth ethnographic interviews and case studies endeavor to offer insight into the multi-layered issues of return migration and highlight the role that gender and ethnicity play in identification processes and how these are expressed in relation to social and cultural capital derived from particular social networks. These processes accentuate not only the construction of spatial identities but also the maintenance of place-dependent ethnonational expressions of belonging and exclusion in the case of second-generation Greek-Americans who have relocated to their ancestral homeland. Franchir les frontières—ethniciser le marché de l'emploi—la sexuation du travail: le genre, l'ethnicité et les réseaux sociaux dans la migration de retour Américains d'origine grecque, migration de retour, genre, ethnicité, espace, lieu Cet article cherche à dénouer les dynamiques multiples qui se produisent dans le cadre des processus liés à l' «ajustement» durant la «migration du retour» en relation au genre, à l'ethnicité, à l'espace, au lieu et à l'emploi. Un nombre d'aspects du projet de migration de retour permette de brosser un portrait des expériences vécues au quotidien dans les espaces de l'emploi et de découvrir et faire ressortir les processus spatiaux définis conjointement en fonction du genre et de l'ethnicité. À partir d'une étude empirique centrée sur les dynamiques ethnoculturelles, sexospécifiques et sociales dans le pays d'origine, la trajectoire d'Américains de deuxième génération de souche grecque est ici examinée. Faisant appel à des méthodes qualitatives, le cadre méthodologique de cette recherche met en relief les questions à examiner. Les entrevues ethnographiques en profondeur et les études de cas permettent de mieux comprendre les questions multidimensionnelles entourant la migration de retour. Ils permettent aussi de souligner le rôle que jouent le genre et l'ethnicité dans les processus d'identification et comment ces derniers s'expriment sur un ensemble de dimensions liées au capital social et culturel associé à des réseaux sociaux particuliers. De tels processus accentuent non seulement la construction d'identités spatiales, mais aussi le maintien de manifestations ethnonationales dans un lieu déterminé lié à l'appartenance et à l'exclusion d'Américains de deuxième génération de souche grecque qui sont retournés et se sont installés dans la patrie de leurs ancêtres. Cruzando límites—la identidad étnica del empleo—el género del trabajo: género, identidad étnica y redes sociales en la migración de regreso griego-americanos, migración de regreso, género, identidad étnica, espacio, lugar Este artículo pretende desenredar el tejido de la dinámica que ocurre en los procesos de ‘adaptación' durante ‘migración de regreso' en relación a género, identidad étnica, espacio, lugar y empleo. Ciertos aspectos del proyecto de regreso migratorio crean, en conjunto, un retrato de experiencias cotidianas en espacios de empleo y también revelan y destacan procesos espaciales que simultaneamente tienen identidad étnica y de género. Mediante un estudio empírico de la dinámica etnocultural, social y de género del país a donde regresaron, el artículo examina la trayectoria de un grupo de migrantes—griego-americanos de segunda generación. La investigación utiliza métodos cualitativos como modo de destacar los problemas allí estudiados. En particular, las entrevistas etnográficas exhaustivas y estudios de caso nos permiten comprender mejor las cuestiones de múltiples niveles de surgen de la migración de regreso y destacan el papel jugado por género e identidad étnica en procesos de identificación y cómo son expresados en relación al provecho social y cultural sacado de ciertas redes sociales. Estos procesos destacan no sólo la construcción de identidades espaciales, sino también el mantenimiento de expresiones de pertenencia y exclusión que son etnonacionales y lugar-dependientes en el caso de los griego-americanos de segunda generación que se han trasladado a su patria ancestral.